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- mercredi 25 avril 2007lien permanent
Fatigué, pas le cœur à peindre, je me repose sous les pins d’hier. Un oiseau chante par moment. L’endroit est vraiment calme, désert. Agréable musique du vent dans les feuillages.
Le ciel s’embrume. Il fait soudain moins chaud. Je bouge de quelques mètres pour retrouver le soleil et une plus large perspective du paysage. Précédé de son chien un vigneron sur son tracteur s’apprête à traiter sa vigne. Il me fait un signe amical mine de rien et une esquisse de sourire. Le chien, langue pendante et queue frétillante, quémande quelques caresses. Il repart à l’appel de son maître. Sa femme les rejoint. Lui sur le tracteur, elle pulvérisant les jeunes pousses avec un tuyau. Mésentente totale sur la cadence. Trop vite ou pas assez. Ils inversent les rôles : elle au tracteur, lui au tuyau. Pareil !
Elle : « Tu vois que j’avais raison ! ». Et aussi:"Arrête de me parler, j'entends rien!".
Ils réussissent quand même à finir le champ.
17 h à la lointaine cloche du village. Déjà ! Un petit pastel s’est peint : « La combe St Amand vue de la Vallée de La Rouvière. »
Le tracteur est reparti. Seulement les bruits de la nature à présent : le vent dans les pins, les grillons, de rares oiseaux.
Je reviendrai ici.
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